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Talus SNCF

En 1999, une zone de glissement était apparue au PK28,67 (au niveau de l’amont de la future galerie des Nants) : une consolidation provisoire, à base de gabions, est encore visible en bordure de la route.

Cette question a été évoquée plusieurs fois lors d’échanges entre Equipement et SNCF-RFF :

- En avril 2003, suite à une demande conjointe de la commune et de la SNCF, un devis d’étude avait été remis par le CETE.

Suite n’a pas été donnée à cette proposition, du fait de l’apparition de "la solution technique la plus probable"( var.4), qui serait réalisée au droit du glissement, avant 2006 ( voir le courrier de la D.S.T.- Mairie de Chamonix à la SNCF et la réponse de la SNCF du 30.01.2004.).

La dite étude a, de fait, été financée et réalisée par les Services de l’Equipement (DDE) seulement en 2004 : lL’étude CETE a fait l’objet du rapport inquiétant précité. Il était non disponible lors de l’enquête publique et mis à notre disposition seulement en avril 2009).

Ce rapport du CETE sur l’ensemble des ouvrages d’art (sept.2004) insistait sur les problèmes de stabilité de terrain, lors de la réalisation de la Galerie des Nants, et de leur impact possible sur la plate forme SNCF : La présence d’eau en abondance, associée à une base de versant à la limite de la stabilité, auraient constitué des conditions très défavorables. Il aurait fallu en outre maîtriser les déplacements du sol, en raison de la présence de la voie ferrée en amont de l’ouvrage. Il aurait été conseillé de dimensionner des ouvrages définitifs afin de limiter la poussée des terres sur les murs amonts de la galerie. Les conditions de stabilité en phase provisoire auraient été précaires.

- En février 2005, lors de la concertation entre administration et collectivités territoriales, la SNCF affirme que "durant la réalisation des travaux, il conviendra de s’assurer de l’absence de mouvements de la plate-forme ferroviaire". Une convention aurait du être établie entre l’Etat et la SNCF, afin de définir les rôles et responsabilités de chacun. En réponse un suivi topographique et inclinométrique aurait été réalisé durant le chantier, au niveau de la voie ferrée, en accord avec les services de SNCF-RFF (Réseau Ferré de France).

Le suivi topographique n’aurait pas été une mesure suffisante pour anticiper sur les mouvements du talus et pour éviter la grande désorganisation du trafic ferroviaire qui aurait pu en résulter si un tel glissement se produisait !

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