Institué par la loi du 2 février 1995, le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPR) est l’outil privilégié de l’Etat pour réglementer l’usage et l’occupation du sol dans les zones soumises au risques d’avalanches.
Les catastrophes de Val d’Isère en 1970 (39 morts) et de Montroc en 1999 ( 12 morts) ont frappé les mémoires et orienté les politiques de prévention successives.
Le guide méthodologique d’élaboration des PPRN (risques avalanches), ouvrage réalisé en2004 à l’initiative du Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, des Ministères de l’Agriculture, de l’Equipement et des Transports et du Ministère de l’Intérieur, par des experts reconnus de différents organismes : ONF-RTM, CEMAGREF, Services compétents de Chamonix et Val d’Isère...permet d’accéder à une approche systématique de la question.
Ce guide est en partie accessible sur le site de l’administration : guide.
On peut aussi se réferer au site de l’AIRAP : Airap
et au site du Cemagref Cemagref
Le rapport d’enquête publique du PPR A / Vallée de Chamonix ( 2007) comme la communication de JM Bonino Com.Bon permettent de cerner concrètement l’impact de la méthode sur le secteur qui nous concerne ici.
Deux composantes sont à distinguer : le Plan de Protection contre les Risques Avalancheux (PPRA) signé par le Préfet,
le Planc Communal de Sécurité signé par le maire.
* Pour aborder en connaissance de cause le Plan de Protection contre les Risques Naturels - Avalanches, il n’est pas inutile de revenir sur : quelques définitions
des dates importantes, pour la vallée, concernant le risque d’avalanches
* Un tel plan s’articule autour de trois volets que nous abordons successivement : Carte des aléas avalanches
Carte réglementaire
Règlements applicables aux différentes zones
Nous renvoyons, dans chaque cas, le plus possible aux zonages et règlements, qui permettront aux internautes de "caler" concrètement le plan sur des secteurs qu’ils peuvent connaître.
* L’AIRAP a eu , depuis sa création, liée au drame de Montroc, un rôle extrêmement dynamique dans l’approche des risque avalancheux et dans l’interpellation des acteurs sur les exigences de rigueur et de transparence qui sont nécessaires dans ce type de démarche. Aussi après avoir introduit l’association, par la présentation qu’elle donne d’elle même dans son site, nous donnerons directement le lien vers leur site, très riche en informations sur l’objet qui nous intéresse ici.
* Face à la complexité du problème du risque avalancheux dans la vallée de Chamonix, du fait de la multiplicité des couloirs, il nous est apparu important de rendre compte de l’avis de spécialistes de la question, fortement impliqués dans l’analyse de ce risque comme dans la manière de le prendre en compte.
Monsieur Richard Lambert ,expert en avalanches, considère près de 40 couloirs d’avalanche à revoir ou à rectifier.
Pour l’instant 3 auraient fait l’objet de discussions, sans qu’une décision soit prise : un aurait été déclaré à tort (Moëttieux) ; deux autres auraient été notablement sous évalués ( Pèlerins et Fis – Golette)
Voir la note qu’il a rédigé à l’intention de l’AIRAP, durant l’été 2007
* Enfin, le guide méthodologique précise ce que sont "les zones jaunes" :« celles qui sont sous l’emprise de la seule Avalanche Maximale Vraisemblable…, sur lesquelles il peut y avoir des prescriptions urbanistiques visant les équipements nécessaires à l’organisation de l’éventuelle évacuation et…la gestion des situations dangereuses. Y seront notamment interdit les nouveaux Etablissements Recevant du Public (ERP) avec hébergement qui ne posséderaient pas de zones de confinement sécurisées, ainsi que des bâtiments utiles à l’organisation des secours. » ref. déclaration du Gouvernement au Sénat
question sensible du fait de son impact sur le foncier
Ce plan s’articule autour de trois volets que nous abordons successivement : Carte des aléas avalanches
Carte réglementaire
Règlements applicables aux différentes zones
Nous renvoyons, dans chaque cas, le plus possible aux zonages et règlements, qui permettront aux internautes de "caler" concrètement le plan sur des secteurs qu’ils peuvent connaître.
L’AIRAP a eu, depuis sa création, liée au drame de Montroc, un rôle extrêment dynamique dans l’approche du risque avalancheux et dans l’interpellation des acteurs sur les exigences de rigueur et de transparence qui sont nécessaires dans ce type de démarche.
Aussi après avoir introduit l’association, par la présentation qu’elle donne d’elle même dans son site, nous donnerons directement le lien vers leur site, très riche en informations sur l’objet qui nous intéresse ici.
Le problème du risque avalancheux dans la vallée de Chamonix est complexe, du fait de la multiplicité des couloirs. Monsieur Richard Lambert, Docteur en géographie alpine, spécialisation neige et avalanches, expert en nivologie, est à l’origine d’un rapport qui aborde deux sujets : commentaires généraux et particuliers sur la méthode employée par le RTM et les conclusions retenues par le réalisateur, au RTM, de ce PPR.
Il indique la quarantaine de couloirs sur les 80 étudiés, parmi les 117 inventoriés de la commune où l’analyse est à revoir ou à rectifier.
Pour l’instant, 3 ont fait l’objet de discussion sans que leur statut ait été tranché : un semble avoir été déclaré à tort (Moëttieux) alors que deux autres auraient été notablement sous évalués ( Pélerins et Fis-Golette).
Nous vous recommandons de lire ce rapport, remis à l’enquête publique du PPRA, disponible sur le site de L’AIRAP .
Dans ce rapport de 2007, Monsieur Lambert considère que près de 40 couloirs d’avalanche devraient être réétudiés.
Une remise à plat des cartes serait nécessaire.
Ce qui justifie ses affirmations sur les 40 évoqués.
Le guide méthodologique ‘’PPR A ‘’ précise ces zones jaunes : « celles qui sont sous l’emprise de la seule Avalanche Maximale Vraisemblable…, sur lesquelles il peut y avoir des prescriptions urbanistiques visant les équipements nécessaires à l’organisation de l’éventuelle évacuation et…la gestion des situations dangereuses. Y seront notamment interdit les nouveaux Etablissements Recevant du Public (ERP) avec hébergement qui ne posséderaient pas de zones de confinement sécurisées, ainsi que des bâtiments utiles à l’organisation des secours. » ref. déclaration du Gouvernement au Sénat
question sensible du fait de son impact sur le foncier
Nous donnons ci-dessous les liens vers les sites exposant l’ensemble des composantes des P.P.R. des communes de Chamonix et des Houches, signés le 26 mars 2010
Association des riverains du chemin du Vieux Four
et des amis du site d'Argentière (74)