De par leur situation, les ouvrages envisagés auraient été soumis à de très nombreuses contraintes, dont certaines semblent avoir été, pour le moins, minorées, sinon ignorées, lors de la procédure conduisant au choix de la variante 4 : l’impact de la nature des sols et de la présence d’eau
conséquences sur la conduite des travaux
contraintes propres à la maintenance des ouvrages
répercussion des travaux de la galerie des Nants sur le talus SNCF .
Ces contraintes auraient eu une incidence majeure sur la durée des travaux, et sur leurs coûts : la pertinence de la "solution" retenue en aurait été complètement incertaine.
Parmi les documents recueillis en avril 2009 au Conseil Général, nous avons particulièrement été interpellés par un rapport du CETE (Centre d’Études Techniques de l’Équipement - Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées de Lyon ) commandé pour la déviation d’Argentière et intitulé « RN 506 déviation de l’Argentière - AVP Synthèse Géotechnique sept 2004 ».
Ce rapport n’existait donc pas lors de la concertation en 2003 et les recommandations formulées n’auraient pas été prises en compte pour le dossier de l’EP de 2005. Ce rapport contient en effet de nombreuses informations alarmantes (reprises ci après ) sur la construction des trois ouvrages envisagés : la galerie de la FIS
le pont de franchissement de l’Arve
la galerie des Nants.
Nos inquiétudes, issues de la lecture attentive de ce rapport même sans connaissance approfondie dans cette discipline, sont confirmées par le Bureau d’étude et d’investigation du sous sol GEOMEDIA, que nous avons consulté pour mieux comprendre la situation et pour nous en assurer une bonne compréhension :
Nous proposons cette analyse en considérant en complément les documents suivants, mis à notre disposition en Avril 2009, tout particulièrement
/ compte rendu de la réunion du 2 juillet 2007
/ dossier d’APS-Estimation sommaire du coût d’objectif
/ note Toraval n°2 du 23 juillet 2003 : mémoire de réponse au compte rendu Ingerop du 9 juillet 2003
Cette question ne semble pas avoir été évoquée par les services techniques, alors qu’elle est importante, dans la durée.
En 1999, une zone de glissement était apparue au PK28,67 (au niveau de l’amont de la future galerie des Nants) : une consolidation provisoire, à base de gabions, est encore visible en bordure de la route.
Cette question a été évoquée plusieurs fois lors d’échanges entre Equipement et SNCF-RFF :
Association des riverains du chemin du Vieux Four
et des amis du site d'Argentière (74)